Groupe Sida Jura

Tourisme sexuel

Le virus du sida ne connaît pas de vacances !
Lors des voyages, les préservatifs font partie des bagages !

Dans beaucoup de pays d'Afrique, d’Asie, d'Amérique du Sud et les anciens pays de l'Est, la progression du nombre des personnes séropositives ou malades du sida (spécialement chez les jeunes) prend des proportions alarmantes.

Dans de nombreux pays de destination (pays du Tiers-monde, anciens pays de l’Est), la situation économique pousse une partie des femmes à se prostituer pour survivre et entretenir leur famille. Les touristes dont le but de voyage est essentiellement sexuel en conviennent rarement et constituent par conséquent un groupe cible peu accessible ou influençable. Mais ils profitent de la condition parfois désastreuse de ces femmes pour se procurer des services sexuels qu’ils ne pourraient pas ou guère obtenir dans leur pays. Parmi les exigences de ces clients figurent en bonne place les rapports sexuels sans préservatif. Or, les difficultés pécuniaires et les notions lacunaires en matière de santé régnant sur place, ainsi que d’autres raisons, font qu’ils arrivent aisément à leurs fins.
Rentré chez lui, le (parfois également la) touriste qui aura eu ces contacts représente à son tour un risque considérable de transmission du VIH, notamment pour sa/son partenaire resté/e à la maison et qui, souvent, ne se doute de rien.

Il n’existe pas de pays « sûrs » pour renoncer aux mesures de protection, car les statistiques officielles sont toujours en retard sur la réalité. Si l’on ne veut pas renoncer aux relations sexuelles vénales, on devrait pour le moins faire preuve de sens de la responsabilité, donc se protéger et protéger le partenaire sexuel d’occasion au moyen du préservatif. Les règles du « safer sex » sont de rigueur pour chaque contact sexuel ayant lieu au cours d’un voyage. En fait partie entre autre l’usage correct et systématique de préservatifs de bonne qualité.

Mais est-ce bien nécessaire d’exploiter
la misère des autres ?

Le tourisme sexuel et les risques de sida favorisent la prostitution des enfants, la misère pousse de plus en plus de femmes à la prostitution... augmentant ainsi le danger d'infection.

Le tourisme sexuel est à condamner
puisqu'il exploite des femmes et des enfants
souvent dans une situation d'esclavage

Pour de plus amples informations :

    1. FIZ
    Fraueninformationszentrum für Frauen aus Afrika, Asien und Lateinamerika
    Centre d'information des femmes - Tiers monde
    Quellenstrasse 25
    8005 Zürich
    Téléphone : +41(0)1 271 82 82
    Fax : +41(0)1 272 50 74
 
    2. Groupe de travail
    Tourisme et développement
    Arbeitskreis Tourismus und Entwicklung
    Missionsstrasse 21
    4055 Bâle
    Téléphone : +41(0)61 261 47 42
    E-mail : info@akte.ch
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